Lorsque l’on commence à s’intéresser au Feng Shui tibétain, on découvre très vite que la clé d’une maison harmonieuse ne tient pas à une décoration sophistiquée ou à un mobilier coûteux, mais à quelque chose d’apparemment invisible et pourtant décisif : la circulation du Chi – cette énergie vitale aussi appelée Qi (la même racine que dans le Qi Gong, sauf qu’ici elle parcourt l’habitat plutôt que le corps).
Une maison au Chi fluide soutient vos journées, vos projets et votre sommeil comme un souffle équilibré (ni trop rapide ni trop lent) chaque pièce sans s’accélérer ni s’étioler ; une maison où le Chi se bloque, s’échappe trop vite ou tourbillonne au mauvais endroit fatigue, disperse et, parfois, épuise.
Je vous propose d’apprendre à voir ce Chi, à comprendre ses trois comportements typiques (trop rapide, stagnant, fuyant), puis à corriger finement la circulation grâce à des remèdes Feng Shui simples, précis et profondément efficaces – du lustre en cristal à la boule à facettes, en passant par le placement juste d’un cristal en goutte qui, tel un prisme, ralentit, répartit et élève l’énergie.
Pour découvrir Comment redonner du sens à votre vie avec le Feng Shui sans vous sacrifier (et vivre un second souffle en prenant soin des autres), vous pouvez rejoindre la liste d’attente de nos prochains ateliers en visionnant une de nos conférences offerte.
1) Ce qu’est le Chi dans une maison – et pourquoi sa vitesse compte plus que vous ne l’imaginez
Le Chi est le souffle qui entre par votre porte, se déploie dans l’entrée, explore le salon, glisse vers la cuisine, trouve le couloir, dessert les chambres, et finit sa course dans les recoins où vous vivez, travaillez et dormez. Dans un habitat équilibré, cette énergie entre, circule et se distribue à un rythme « juste » : ni trop vite (au risque de filer dehors), ni trop lentement (au risque de stagner), ni happée par un puits énergétique (escalier mal placé, terrain en pente, fenêtre face à la porte). La nuit, ce souffle doit atteindre votre lit : si le Chi n’arrive pas jusqu’à votre chambre, vous récupérez mal, même si vous « dormez beaucoup ». À l’inverse, un Chi trop direct sur la tête du lit peut devenir agressif et agiter le système nerveux.
Le rôle du Feng Shui tibétain est d’harmoniser la maison avec ses habitants, de sorte que la vibration du lieu s’élève sans effort. Il ne s’agit pas de supprimer les aléas de la vie – ils surviennent partout –, mais de créer un environnement qui vous rend réactif, clair et posé : quand survient un problème, les solutions vous apparaissent plus vite, votre énergie s’épuise moins, vos décisions sont plus justes.
2) L’exercice fondateur : « la visite guidée du Chi »
Je vous propose un exercice pratique et puissant, directement inspiré de ma méthode. Il vous apprend à « voir » la dynamique du Chi chez vous en quelques minutes.
- Placez-vous mentalement sur le seuil de votre maison ou appartement, côté intérieur, face à l’entrée.
- Ouvrez la porte dans votre visualisation et imaginez que vous libérez une petite sphère lumineuse – votre « boule de Chi ».
- Sans intervenir, observez où elle va naturellement : file-t-elle droit vers une fenêtre en face pour « plonger dans la piscine » du jardin, fait-elle d’abord le tour de la pièce, grimpe-t-elle l’escalier si celui-ci est dans l’axe, se perd-elle dans l’entrée, ignore-t-elle un couloir discret sur la gauche qui dessert les chambres ?
- Suivez-la étage par étage : si elle monte, que se passe-t-il en haut de l’escalier ? Touche-t-elle un mur trop proche, heurte-t-elle une porte immédiatement en face qui freine son expansion, ou parvient-elle à se diffuser dans chaque chambre ?
- Revenez au rez-de-chaussée : la boule est-elle aspirée par un couloir linéaire (Chi trop direct), tourne-t-elle en rond dans une entrée encombrée (Chi stagnant), s’échappe-t-elle vers l’extérieur (Chi fuyant) ?
En cinq minutes, vous disposez d’une cartographie vivante de la circulation. Ce que l’œil perçoit spontanément (et que la « boule » confirme) vous dit déjà où intervenir et avec quoi.
3) Les trois comportements du Chi à connaître (et à corriger)
A. Le Chi trop rapide (direct, fuyant, « file tout droit »)
Signes : porte d’entrée alignée avec une grande baie ; long couloir dans l’axe de la porte ; escalier face à l’entrée qui « aspire » tout vers l’étage ; terrain en pente qui descend devant les ouvertures du salon.
Effets : l’énergie ne se dépose pas ; on se sent « en transit » chez soi ; on dépense beaucoup d’énergie sans récupérer ; l’argent et les opportunités « passent » sans s’ancrer.
Remèdes
- Cristal en goutte (ou boule à facettes) suspendu entre la porte et la fenêtre alignée pour ralentir et diffracter le flux.
- Lustre en cristal dans l’entrée (tradition des maisons bourgeoises) : il distribue le Chi en bas et en haut au lieu de laisser tout monter.
- Tapis texturé, console ou plante structurante pour casser une fuite trop rectiligne.
- En pente extérieure : cristal proche de la baie + massifs végétaux ou bacs lourds à l’extérieur pour « tenir » l’énergie.
B. Le Chi stagnant (bloqué, tourne en rond, ne « trouve pas »)
Signes : entrée encombrée, couloir discret non signalé, porte juste en haut d’un escalier qui bloque l’épanouissement du souffle.
Effets : lourdeur, procrastination, idées confuses ; projets qui n’aboutissent pas ; fatigue qui ne se résorbe pas.
Remèdes
- Désencombrer en priorité l’entrée (chaussures, manteaux, colis) : c’est la bouche de la maison. C’est donc important de s’assurer qu’elle puisse s’ouvrir complètement et que rien ne soit stocké derrière la porte d’entrée.
- Boule à facettes à l’intersection entrée/couloir pour conduire l’énergie vers les chambres.
- Miroir de guidage (jamais face à la porte d’entrée) pour montrer la suite du parcours.
- Tableau lum ou motif accueillant là où le regard hésite : le Chi suit le regard. Il montre à l’énergie que l’espace est habité, qu’elle peut continuer à cheminer
C. Le Chi fuyant (s’évacue au dehors, « glisse » sur la pente)
Signes : grandes ouvertures (baie vitrée) côté descente de terrain ; balcon en surplomb sans masse d’équilibrage ; alignements porte-fenêtre multiples.
Effets : on se sent « creux » après une journée à la maison ; sommeil peu réparateur ; dispersion financière.
Remèdes
- Cristal près des baies pour retenir et répartir.
- Rideaux lors des moments de repos pour retenir le Chi.
- Retirer les mobiliers trop droit qui se trouvent sur le chemin du chi pour le ralentir et le retenir, ou poser des tapis denses pour « poser » l’énergie à l’intérieur.
- À l’extérieur : jardinières lourdes, haies, banquettes maçonnées qui « accrochent » la pente visuellement et énergétiquement.
4) Le trousseau de remèdes : précis, simples, efficaces
- Lustre en cristal : remède historique des entrées et grandes pièces traversantes. Il ralentit, éclate et redistribue l’énergie dans toutes les directions. Idéal sous cage d’escalier, dans hall cathédrale, ou au centre d’une grande pièce rectiligne.
- Boule à facettes (cristal véritable) : compacte, d’installation simple (plafond, cadre de porte, embrasure de fenêtre), elle dirige le Chi là où il ne va pas spontanément (couloir, angle ignoré, chambre au fond).
- Cristal en goutte : même fonction, esthétique plus discrète, très utile dans l’axe porte↔fenêtre ou porte↔escalier.
- Tapis : ils ralentissent et posent. Placez-les dans les axes « fusants », devant une baie fuyante ou au pied d’un escalier pour signifier « on s’arrête ici ».
- Éclairage : une progression lumineuse guide littéralement le Chi (veilleuse douce à l’entrée, applique intermédiaire, plafonnier plus franc en bout de couloir).
- Végétal : les plantes donnent du « corps » à un angle, cassent la fuite visuelle d’une baie, signent un arrêt ; privilégiez des sujets vigoureux, pas d’arbres « agressifs » pointés sur les sièges.
- Meubles-jalons : console étroite, bout de canapé, banc ; jamais des armoires massives tournées en barrage, mais des « ralentisseurs » élégants.
- Textile : rideaux, voilages, stores qui dosent la vitesse du Chi selon le moment de la journée (ouvert quand on a besoin d’élan, filtré quand on a besoin d’ancrage).
5) Entrée, escalier, couloirs, chambres : vos zones stratégiques
L’entrée : la bouche de la maison
Clarifiez-la sans concession : un porte-manteau organisé, un meuble fermé pour les chaussures, une desserte vide de tout encombrement. Suspendez un cristal si l’axe est trop direct, placez une lampe chaleureuse qui accueille, et une image inspirante qui donne la direction (évitez les mers déchaînées, préférez un paysage doux).
L’escalier face à l’entrée
C’est l’aspirateur à Chi le plus classique. Remèdes :
- Lustre en cristal dans l’axe pour redistribuer.
- Console + lampe de part et d’autre pour créer des appuis au rez-de-chaussée.
- Tapis au pied, éventuellement au premier palier, pour « poser » l’énergie.
Les couloirs
Penser progression : petit luminaire d’appel à l’entrée du couloir, applique au milieu, point lumineux plus franc au bout, tableau clair ou miroir latéral qui « appelle » le Chi. À l’embrasure entrée/couloir, boule à facettes = autoroute énergétique vers la zone nuit.
La chambre des parents
Si la chambre est au fond, faites en sorte que le Chi la trouve :
- Boule à facettes au carrefour.
- Chemin visuel dégagé (pas de portants débordants ni de piles dans le passage).
- Dans la chambre : tête de lit pleine, pas d’axe direct porte→lit ; si l’axe est inévitable, voilage + tapis + plante latérale pour « casser la flèche ».
6) Terrain en pente, grandes baies, portes en enfilade : cas particuliers
- Terrain descendant devant la pièce de vie : combinez cristal à l’intérieur, massifs/bacs lourds à l’extérieur, et un tapis bien ancré sous la table basse.
- Grandes baies alignées : suspendez un cristal à mi-profondeur, alignez deux tapis pour rythmer le flux, et prévoyez rideaux que l’on ferme pour les temps de repos.
- Portes en enfilade (effet « couloir de vent ») : console fine au milieu, applique sur le pan latéral, boule à facettes au centre de la ligne d’enfilade.
7) Ce qui fait retomber un bon Feng Shui (et comment l’éviter)
Même une bonne activation peut « retomber » si deux prérequis ne sont pas respectés :
- Géobiologie non traitée : veine d’eau sous le lit, croisement de réseaux sous un poste de travail, faille sous la pièce de vi, pollution électromagnétique. Tant que la « fondation énergétique » n’est pas stabilisée, le Chi se fatiguera.
- Mémoires non nettoyées : lieux marqués par l’histoire (guerres, épidémies, sépultures anciennes), charges émotionnelles accumulées, objets rapportés « lourds ». Un nettoyage énergétique remet le compteur à zéro.
Ensuite, dans le quotidien : attention aux amas (l’entrée se re-charge vite), aux objets cassés jamais réparés, aux plantes malades qui flèchent la vibration. Le Chi apprend par ce que vous tolérez.
8) Deux études de cas éclairantes
Pour illustrer concrètement la puissance du Feng Shui tibétain appliqué à la circulation du Chi, je souhaite partager deux expériences réelles qui montrent à quel point l’énergie d’une maison influence directement la vie de ses habitants.
Premier cas : une maison où l’énergie s’échappait trop vite.
Il s’agissait d’une famille vivant dans une maison moderne, dotée d’une grande baie vitrée face à l’entrée principale. Dès l’ouverture de la porte, l’énergie traversait la maison en ligne droite et ressortait immédiatement par la vitre, sans jamais nourrir les pièces de vie. Résultat : malgré une belle maison et des efforts constants pour l’entretenir, ses habitants se sentaient fatigués, manquaient de stabilité et avaient le sentiment que « tout leur échappait », que ce soit sur le plan financier ou relationnel.
L’intervention a consisté à ralentir et redistribuer le flux du Chi grâce à un cristal suspendu entre l’entrée et la baie vitrée. Cet objet simple, mais choisi et positionné avec précision, a transformé la circulation énergétique : l’énergie s’est mise à se diffuser dans le salon et la cuisine, puis à rejoindre les chambres. Très rapidement, la famille a ressenti un apaisement, une plus grande stabilité dans son quotidien, et même une amélioration dans leurs finances. Ils ont témoigné que les projets qu’ils n’arrivaient pas à concrétiser semblaient enfin trouver un terrain favorable pour se développer.
Deuxième cas : une maison où l’énergie stagnait.
Dans ce second exemple, une personne habitait un appartement en rez-de-chaussée, organisé autour d’un long couloir étroit qui desservait toutes les chambres. Malgré une décoration soignée, elle avait la sensation constante de manquer d’énergie et de motivation, et son sommeil restait perturbé. L’analyse Feng Shui a révélé que l’énergie restait bloquée à l’entrée et ne parvenait pas à se propager dans les différentes pièces.
La solution a été d’installer une boule de cristal multifacette à l’intersection entre l’entrée et le couloir, afin de capter et de redistribuer le Chi de manière harmonieuse vers les chambres. Quelques ajustements supplémentaires ont été apportés, notamment l’ajout de plantes aux feuilles arrondies pour dynamiser le flux. Dans les semaines qui ont suivi, la personne a rapporté une nette amélioration de son sommeil, un regain d’énergie et surtout une plus grande clarté dans ses décisions. Elle a même osé entreprendre un projet professionnel qu’elle repoussait depuis des années.
Ces deux cas montrent à quel point la circulation de l’énergie dans une maison n’est pas un détail secondaire. Lorsque le Chi s’échappe trop vite ou qu’il stagne, cela se traduit par de la fatigue, un manque de vitalité, ou des blocages dans la vie quotidienne. Mais lorsqu’on corrige ces déséquilibres avec les bons ajustements, souvent simples à mettre en place, on ouvre la voie à un nouvel équilibre, à plus de fluidité et à une véritable transformation de vie.
9) Bénéfices profonds d’une circulation juste du Chi
- Sommeil et bien-être physique et émotionnel: quand le Chi parvient au lit sans agressivité, le système nerveux se régule ; le réveil est plus clair, la récupération authentique.
- Clarté mentale : un lieu non stagnant facilite la décision ; on rumine moins, on priorise mieux.
- Relations : une entrée accueillante, des flux doux dans la pièce de vie, et les échanges gagnent en qualité (moins d’irritabilité, plus d’écoute).
- Abondance : un Chi qui ne fuit plus retient symboliquement ressources et opportunités ; on observe souvent une stabilisation du budget et des gains plus lisibles.
- Élan de vie : l’habitat cesse de drainer l’énergie et commence à en donner ; on agit plus, on culpabilise moins, on retrouve du plaisir à « habiter ».
10) Protocole en 7 étapes pour corriger chez vous, dès aujourd’hui
- Faites la visite au Chi (boule lumineuse / regard neutre). Notez tous les « trop » (trop direct, trop vide, trop plein) et les « pas assez » (pas d’éclairage, pas d’appuis, pas de guidage).
- Désencombrez l’entrée : trois zones nettes (accueil, dépôt, passage), rien au sol qui gêne l’ouverture.
- Traitez l’axe le plus fusant (porte↔fenêtre ou porte↔escalier) avec cristal et tapis.
- Guide-couloir : boule à facettes au carrefour, progressivité lumineuse, tableau d’appel au fond.
- Posez l’assise : sous chaque grande baie active, un tapis et un îlot mobilier ancré.
- Vérifiez la chambre : Chi atteint-il le lit ? Si non, ajoutez un guidage au carrefour ; si oui mais trop vite, filtrez (voilage, rideau, paravent léger).
- Affinez : une plante qui manque, un miroir mal placé, un abat-jour agressif… Ajustez à la marge et observez sur une semaine.
11) Rappels essentiels et bonnes pratiques
- Le Chi suit votre regard : ce que vous regardez en entrant devient magnétique pour l’énergie.
- Le Chi aime les rythmes : alternez plein/vide, mat/brillant, doux/structurant.
- Un remède doit vous plaire : n’installez pas un lustre en cristal si vous le détestez ; choisissez une boule à facettes discrète, le résultat énergétique sera là.
- Corrigez le plus grand problème d’abord : l’énergie qui ne rentre pas ou ne reste pas dans la maison
- Laissez du temps : le lieu réagit souvent en quelques jours, votre biorythme en deux à quatre semaines ; notez vos ressentis.
En conclusion
Faire circuler le Chi, c’est apprendre à chorégraphier l’invisible pour que votre maison cesse de vous vider et commence à vous nourrir. À partir d’un diagnostic simple – votre « visite guidée » – et de remèdes éprouvés (lustre en cristal, boule à facettes, tapis, lumière, végétal), vous transformez l’atmosphère générale, votre qualité de repos, la fluidité de vos journées et la stabilité de vos projets. Le Feng Shui tibétain n’impose pas de vivre dans un showroom : il vous propose de réaccorder votre lieu à votre rythme intérieur pour que la vie y circule ni trop vite, ni trop lentement, exactement comme une eau claire qui sait à la fois avancer et se poser.
Je présente régulièrement des ateliers en ligne gratuits et pratique pour apprendre a maîtriser l’harmonie de la maison de ses habitants. Vous pouvez commencez par cette conférence offerte il y a quelques temps Comment redonner du sens à votre vie avec le Feng Shui sans vous sacrifier (et vivre un second souffle en prenant soin des autres), encore accessible quelques jours.



